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 après l'annonce vient l'acte

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AuteurMessage
Thorin
Sénateur
Thorin


Nombre de messages : 750
Empire : A côté de toi, invisible...
Date d'inscription : 27/03/2005

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MessageSujet: après l'annonce vient l'acte   après l'annonce vient l'acte Icon_minitimeJeu 22 Sep - 13:32

Il avait traversé la galaxie de parts en parts, à la recherche de son eau de jovence, le traitement qui aurait le pouvoir de lui donner du temps à vivre, ce temps que l'on lui avait enlevé dans la souffrance. Il avait fait escale à Verdana, Mironnfri, Vlinor, Lokamhle, Negavo, et avait même fouillé Sénata V, Grande, parmi les grandes, belles et majestueuse dans ses tours et ses palais, dans sa civilisation et sa culture ! Aucune d'entre elle ne connaissait une médecine suffisemment puissante.
Déçu, simplement déçu, pas de colère farouche, ni de haine aveugle, juste, de la déception. A l'avant de son vaissau, sa position était confortable sur le fauteuil rouge du commandant qu'il occupait. Rouge…comme le sang.
Il se souvint de la nuit glacée au cours de laquelle, la douleur l'avait torturée. Nuit noire durant laquelle sa vie avait été martelé, jusqu'à n'être plus qu'un mince fil de soie, destinée à rompre prochainement. Trop prochainement.
Il n'avait que 357 ans, il pouvait vivre encore 30 années sans sentir l'âge le hanter, les rides le heurter, la faiblesse le guider.
Il AURAIT DU pouvoir vivre 30 ans de plus en possession de toute va vigueur, mais dans quelques heures, quelques jours, quelques semaines, ce serait la fin : le dernier coup de ciseau s'abattrait durement sur le petit fil qui le représentait.
Comme toujours à la remémoration du la nuit de sa capture, ses traits se figèrent après que ses muscles se soient contractés de tout leur possible. Quelques pustules éclatèrent sous le ressèrement de sa peau au visage, faisant dégouliner des verres de liquide visqueux et blanc sur ses habits.
Le sommeil l'envahit.
Un sommeil qu'il connaissait bien depuis ce soir là.
Lorsqu'il repensait à cette soirée, inexorabement, son corps se plongeait en transe, sans doute destinée à ne pas laisser son conscient être submergé par les émotions, les pensées tourbillonnant au centre de son attention, celles qui pourraient prendre le pas sur sa logique.
Il se laissa lentement envahir par le souvenirs des affres de la mort, il remit une fois de plus le passé en tant que présent, laissant ce dernier s'égarer au loin.


...Cris...Terreur...Désolation...Chaos...les NAGEKI MORTEL avaient finalement trouvés ce qu'ils cherchaient, ils avaient tout obtenu. En leur coeur, ils désiraient ardemment la destruction, et leurs yeux ne brûlaient pour rien d'autre que le châtiment ultime, leur châtiment ultime, ce qu'ils pensaientêtre pire, la mort...encore un point sur lequel ils pensaient ne rien ignorer, mais dont ils n'en savaient finalement...rien. Leur erreur était grande, la mort n'est rien, qui sait ce qu'il y a après ? Qui aurait l'audace de se déclarer revenu d'entre les morts, d'avoir piétiné les enfers, d'avoir longuement flotté fièrement dans les hauts cieux ?
...Personne. Nul ne peut se vanter d’avoir joui des plaisirs immortels du paradis, ni d’être descendu au fin fond des abyssales enfers.
La mort...mais où nous emmène donc t-elle, menés que nous sommes par le bout sa faux, aveuglé par sa théâtralité maintes fois représentée ? Comment peut-il être imaginable que toutes les espèces de la galaxie aient été une simple création du Grand Hasard Cosmique ? Est-il croyable qu'un simple coup de .... Chance... ait empilé un certain nombre de molécules de certaines sortes dans un certain ordre à un certain temps, et tout ca dans certaines conditions climatiques rarissimes ? Non, il est incroyable que Rien créé Tout. Il ne reste plus qu'une solution...une autre race. De l'intelligence sans autre intérêt que le perfectionnement, une grandeur inimaginable, une créativité inatteignable par les faibles bêtes que nous sommes. Comme les fourmis ne voient que la lange du fourmilier les avalant goulument, peut être ne voyons-nous que les moyens extérieurs de cette race de se nourrir de chaire humaine...ouragans, souffle divin....éclair, Haute colère...tremblements de terre, voyages de troupeaux d'êtres supérieurs...pourquoi pas, après tout ?
Mais alors, la Mort n'est que leur bouche nous aspirant dans cet antre sacré dans toutes civilisations ! Pas de cieux ou trône une puissance extraordianre, pas d'enfer ou siège l'Ange Déchu ?
Pas de souffrances éternelles, ni de jouissance infinies ?
Pas de bonté, de surveillance astrale ?

Déception...

Voilà où menait ses pensées, encore une fois, il se trouvait au carrefour de ce sentiment, vers lequel avaient l'air de mener toutes les routes de ses pensées...

Il allait mourir, et ne rien voir de métaphysique, il allait mourir, et...mourir, simplement mourir, il revanit à la simplicité de la vie : la fin, la mort, il revenait à la smplicité de la vie : ce qui, finalement, n'en fait même pas partie, sinon en rêves. Mais si nulle aventure extraordinaire ne l'attendait derrière le dernier voile, si nulle puissance faramineuse ne l'accueillerait et lui dévoilerait les secrets de l'humanité, ce pourquoi il avait vécu...alors...mais quel était donc l'intérêt de mourrir ? la nature ne fait jamais les choses au hasard, elle fait des essais, elle améliore toujours sa création, pour qu'elle survive, mais toujours, ses actes ont un but, et la, quel but y-a-t-il , sinon se faire dévorer...
Sans raison d'en finir, sans raison de mourir, sans raison de mettre un terme à une vie si remplie, il était hors de question qu'il meure.
Alors, il survivrait, alors, il guérirait, alors, il prouverait à tous que tout est possible, que la volonté seule est source de pouvoir et de statisfaction !
Nul ne pourrait jamais dire qu'il en marre de la vie, qu'il ne peut rien y faire, plus personne ne pourrait encore défier l'humanité de ces audacieuses paroles !
La fougue revenait déjà en lui, il ne pouvait toujours pas ressentir, ses oreilles étaient d'imperméables murs, et sa bouche un troyu d'ou rien ne sortait...mais il pouvait sentir...la fougue lui avait fait revenir l'odorat...mais quel odorat...il ne semblait que s'étendre à perte de vue que l'odieuse senteur du sang brûlé, de la chaire déchiquetée, des crânes enpiqués, et des viols...par milliers...il sentit en lui un reflux intestinal, un refus de retrouver l'envie de vivre pour simplement sentir l'odeur de ceux qui n'auraient plus jamais, de rien, envie. Les nagekis l’avaient abandonnés, seul. Arbres, fleurs, rochers, insectes, animaux, hommes...tous avaient désertés ce lieu. L’endroit était aride, le soleil y régnait de sa main de fer.
Cela faisait quelques heures qu’il avait été jeté là, après les tortures.
Lorsqu’ils l’avaient fait prisonnier, ils pensaient reccueillir des informations dignes d’intérêts…
Tout d’abord, des fines pointes lui furent enfoncés sous ses ongles, puis une pression exercée vers le haut par les piques profondément incrustés le décolla lentement, laissant s’échapper de minces filets de sang. Il avait hurlé. Il n’avait rien dit.
Ensuite, ce fu le tour de la chaise électrique. Fortes tensions, à plusieurs reprises, après lui avoir à plusieurs reprises plongé la tête sous l’eau, espérant qu’ayant peur de s’étouffer, il révèle quoique ce soit...La torture devint un jeu, forgeant sur les visages des éxécuteur unrictus de sadisme infranchissable.
Ils ne voulaient pas qu’il meure. Ils ne voulaient plus d’informations. Ils ne voulaient pas qu’il se taise. Ils voulaient jouir de ses hurlements plaintifs, ils voulaient en faire un animal auquel on retire peu à peu sa vie en savourant chaque goutte de sang dégoûlinant hors de ses veines.
Ils lui coupèrent la main droite. Pas avec une lame. Avec un marteau. 2heures. Des milliers de coups guidés par l’ennivrance de la saveur des persécutions infligées. Enfin, la main se détachât totalement du poignet, les derniers ligaments avec efin été sectionnés.
Puis vient le tour de l’acide, qui l’envenima de ses radiations radioactives, un acide qui l’emmena côtoyer les songes de l’abandon, dans un lourd coma.
Et le réveil, dans ces terres arides que la pluie fuyait avec tant de hâte et de réussite. Ces terres dont le renom était synonyme de la mort qui y avait élu domicile.
C’est là que sa main droite commença à se reformer, mutation génétique dûe à l’acide, pensa-t-il.
C’est aussi là que ses membres connurent le premier échelon de leur lente déformation,
Que son visage se rida, que ses cheveux tombèrent pour être remplacés par une épaisse croûté, et que des boutons injectés de sang se formèrent sur l’ensemble de son corps, lui retirant tout espoir matériel de progéniture.
Peu à peu ces pustules se remplissaient d'un pus verdâtre.

Il allait mourir.
Il voyait, enfin.
A perte de vue, nullesource réconfortante, rien à manger.
Juste lme temps, celui ci, qui défilait, imperturbablement, sous son nez.
Heureusement, des journées après, durant lesquelles il avait comme seule nourriture le pus sortant des boutons qu'il écrasait, l'un après l'autre, un vaisseau arriva.
D'abord un simple explorateur, suivi de près par une flotte entière.
Son peuple, son chef d'arme, ne l'avaient pas laissé mourir.

Fin du rêve, il reprenait ses esprits.
Enfin, le vaissau qui le transporte arrive dans la cours de Sénata V, il veut aller au sénat.
Quelques jours auparavant, il avait annoncé son départ, pleurant telle une bête en proie à la peur.

Quelques voyages diplomatiques, ses derniers.
Puis, il revenait dans ce lieu au sein duquel il vait chéri ses plus grands espoirs.

Il revinenait, mais pour repartir.
Encore une fois.
La dernière.

Il se dirigea vrs l'accueil, savourant chacun de ses ultimes pas ici, se rappelant de tant de choses...

Il demande à l'hôtesse de diffuser un message, simple...


Le Sénateur Thorin vous dit Adieu, il a décidé de partir de la galaxie nommée Planetium.

Sur les dizaines d'écrans, en alternance avec d'autres, son texte défilait.
Au près des écrans, pensa-t-il, des empereurs viendraient bientôt se regrouper, échanger leur pensées.

"Moi, j'ai une autre voie, dorénavant.
Je veux vivre.
Je veux retrouver l'armure de Strifiadanh"

Il retourna dans son vaisseau, il retourna chez lui, il y prit les vieilles relieures qu’il avait amassées ces dernières semaines.
Et il partit, hors de la galaxie.
Il n’espérait qu’une chose.

Que la horde ne détruise pas tout.

Il partit, une larme à l’œil, à la pensée de la perte des êtres chers qu’il allait quitter…
Tant de monde, mais aussi 5 ou 6 sages qui le connaissaient réellement, qui pouvaient se vanter de connapitre certains de ses secrets, qui avaient partagé des idées, et qui parfois, avaient été étonné par tant d’intelligence et de sagesse derrière ce masque inflexible de détachement, et de dureté.

Les temps allaient être durs, dans la Galaxie Planétium, la nouvelle généraltion devrait prendre la relève, de jeunes empereurs brillant par leur qualité d’éloquence se devaient de se perfectionner encore, et, encore. Les vieus devraient guider les nouveaux dans les entrailles de la bête diplomatique, de l’arme qu’est la parole.

Oh, oui, les anciens devaint faire partager lleur expérience, et aider les jeunes, plutpot que de les insulter lâchement au sénat, dans les minables joutes verbales qui se livraient ici quotidiennement…

Le temps que le fil de ses pensées atteignent ce stade, il arrivait déjà à la périphérie de la galaxie.
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